Le chien et le marchand de vin (et le Dalai Lama)

Un homme avait une échoppe dans laquelle il vendait du vin. Le vin était bon et les prix raisonnables, pourtant très peu de clients venaient en acheter. Le commerçant ne comprenait pas pourquoi son affaire ne marchait pas. Il décida de demander conseil à son voisin.
- Vous possédez un chien méchant, n'est-ce pas ?
- Oui, mais je ne vois pas le rapport avec mon commerce. Vin et chien n'ont rien à voir ensemble.
- Au contraire ! Votre chien sommeille toute la journée devant votre porte. Lorsque quelqu'un s'approche, il se réveille et grogne contre les passants. Les clients ont peur de se faire mordre et passent leur chemin. Si vous ne vous débarassez pas de votre chien, personne ne viendra jamais et vous pourrez bientôt ouvrir un commerce de vinaigre.
Cette histoire, je l'adresse à M. Delanoë qui s'illustra aujourd'hui, bien que je l'estime énormément, par son imbecillité fanatique. Pourquoi donc a t'il éprouvé le besoin de grogner maintenant ? Il est certainement tout-à-fait respectable que Paris compte le Dalai Lama parmi ses citoyens d'honneur. Mais pourquoi maintenant ? Avait-on besoin d'une telle provocation ?
Et à ceux qui diront que les parisiens font ce qui leur semble bon et n'ont pas à se soucier des états d'âme des chinois, je laisse répondre Confucius :
Zai Wo demanda : "Est-ce qu'un homme honorable qui apprendrait que la vertu est au fond d'un puit devrait sauter pour aller la chercher ?"
Le maitre dit : "Pourquoi ferait-il celà ? Un homme honorable déciderait d'aller voir au bord du puit mais ne s'y jeterait pas."