Soigner avant qu'il ne soit trop tard.
Bian Que est un médecin chinois fameux de la période Printemps et Automnes. Voici une histoire à son sujet :
Un jour, après avoir examiné le roi, Bian Que lui dit : "Vous avez une petite maladie de peau. Ce n'est pas grave mais faute de traitement elle pourrait empirer."
Après son départ, le roi demanda à ses conseillers : "Quoi de plus naturel pour un médecin que d'aimer inventer des maladies ? Peut-être espère t-il en retirer quelque intérêt."
Quelques jours passèrent avant que Bian Que osculte à nouveau le roi : "Majesté, votre maladie a pénétré dans le corps, elle atteint maintenant les muscles. Il faut vous soigner !" Il ne provoqua que le mauvaise humeur du roi.
Dix jours plus tard, il vit à nouveau le roi, sans même avoir besoin de l'examiner, il le mit en garde : "La maladie touche maintenant vos organes, il est urgent de la traiter !" Mais le roi le chassa.
Il se passa encore quelques jours avant que Bian Que croise à nouveau le roi, mais cette fois il l'évita : dès qu'il le vit il se retourna et s'enfuit en courant. Le roi envoya quelqu'un lui demander des explications et on lui rapporta les propos de Bian Que : "Une maladie de peau se traite avec des compresses, l'acupuncuture permet de soigner les muscles, les organes peuvent encore être secourus au moyen de techniques complexes. Mais lorsque les os sont atteints, le médecin est impuissant."
Peu de temps après, le roi fut pris de malaises. Il fit appeler Bian Que mais celui-ci était introuvable. Il mourut en quelques jours.
La morale de cette histoire c'est qu'il est souvent possible de soigner un mal, à condition de ne pas refuser les diagnostics. Confucius dit : "Un homme honorable n'a pas peur de s'amender."
Cette leçon peut évidemment s'adresser à beaucoup de monde, mais c'est plutôt au gouvernement chinois que je pense tant il est manifeste que son entêtement lui nuit.

Après son départ, le roi demanda à ses conseillers : "Quoi de plus naturel pour un médecin que d'aimer inventer des maladies ? Peut-être espère t-il en retirer quelque intérêt."
Quelques jours passèrent avant que Bian Que osculte à nouveau le roi : "Majesté, votre maladie a pénétré dans le corps, elle atteint maintenant les muscles. Il faut vous soigner !" Il ne provoqua que le mauvaise humeur du roi.
Dix jours plus tard, il vit à nouveau le roi, sans même avoir besoin de l'examiner, il le mit en garde : "La maladie touche maintenant vos organes, il est urgent de la traiter !" Mais le roi le chassa.
Il se passa encore quelques jours avant que Bian Que croise à nouveau le roi, mais cette fois il l'évita : dès qu'il le vit il se retourna et s'enfuit en courant. Le roi envoya quelqu'un lui demander des explications et on lui rapporta les propos de Bian Que : "Une maladie de peau se traite avec des compresses, l'acupuncuture permet de soigner les muscles, les organes peuvent encore être secourus au moyen de techniques complexes. Mais lorsque les os sont atteints, le médecin est impuissant."
Peu de temps après, le roi fut pris de malaises. Il fit appeler Bian Que mais celui-ci était introuvable. Il mourut en quelques jours.
La morale de cette histoire c'est qu'il est souvent possible de soigner un mal, à condition de ne pas refuser les diagnostics. Confucius dit : "Un homme honorable n'a pas peur de s'amender."
Cette leçon peut évidemment s'adresser à beaucoup de monde, mais c'est plutôt au gouvernement chinois que je pense tant il est manifeste que son entêtement lui nuit.