L'art de gouverner selon le Tao
Tout le monde en parle et j'ai failli moi aussi céder à la tentation. Me voilà feuilletant mes livres à la recherche d'une citation ou d'une histoire de circonstance. Ce n'est pas vraiment difficile, Confucius voyait dans la politesse une des vertus essentielles en politique, Sunzi faisait de l'irascibilité le troisième des cinq défauts mortels pour un général (n'est-il pas chef des armées ?), les références abondent...
Alors pourquoi échapperez vous à un article sur ce sujet ? D'abord parce qu'il se passe des choses qui me semble requérir une attention bien plus immédiate. Ensuite, et surtout, parce que vous n'avez certainement pas besoin d'un sage chinois -et encore moins de moi- pour savoir quoi penser de cet incident.
Mais je ne vais tout de même pas m'éloigner trop du sujet, puisque voici la traduction d'un passage du Dao De Jing, portant sur l'art de gouverner :
Il faut gouverner une grande nation comme on fait cuire un petit poisson : si vous le remuez trop souvent, il va tomber en morceaux.
le meilleur gouvernement est invisible. le second par ordre d'excellence est celui qui est apprécié par le peuple. Vient ensuite celui qui est craint par le peuple. Le pire est celui que le peuple méprise.
La meilleurs façon de gouverner une nation est d'agir en accord avec la nature des choses et d'être simple et prudent. Un bon gouvernement ne fait pas beaucoup de lois et ne multiplie pas les ordres ; il dirige le pays de telle façon que lorsque son travail sera fini, le peuple dira : "Tout cela nous est arrivé naturellement." Un bon gouvernement ne dérange pas le peuple si ce n'est pas nécessaire, et ne s'engage pas sans cesse dans des politiques qui gènent la vie des gens.
Un homme sage n'a pas d'idéologie. Il fait siens les désirs du peuple. Il aide les bons et les mauvais, et ainsi tous deviennent bons. Il fait confiance aux justes comme aux malfaiteurs, et ainsi tous deviennent honnêtes. Pour le sage, personne n'est sans espoir, car il sait enseigner la vertu ; et personne n'est inutile, car il sait faire usage de chacun.
Sur le même sujet, vous pouvez lire cet autre extrait du Dao De Jing.
Alors pourquoi échapperez vous à un article sur ce sujet ? D'abord parce qu'il se passe des choses qui me semble requérir une attention bien plus immédiate. Ensuite, et surtout, parce que vous n'avez certainement pas besoin d'un sage chinois -et encore moins de moi- pour savoir quoi penser de cet incident.
Mais je ne vais tout de même pas m'éloigner trop du sujet, puisque voici la traduction d'un passage du Dao De Jing, portant sur l'art de gouverner :
Il faut gouverner une grande nation comme on fait cuire un petit poisson : si vous le remuez trop souvent, il va tomber en morceaux.
le meilleur gouvernement est invisible. le second par ordre d'excellence est celui qui est apprécié par le peuple. Vient ensuite celui qui est craint par le peuple. Le pire est celui que le peuple méprise.
La meilleurs façon de gouverner une nation est d'agir en accord avec la nature des choses et d'être simple et prudent. Un bon gouvernement ne fait pas beaucoup de lois et ne multiplie pas les ordres ; il dirige le pays de telle façon que lorsque son travail sera fini, le peuple dira : "Tout cela nous est arrivé naturellement." Un bon gouvernement ne dérange pas le peuple si ce n'est pas nécessaire, et ne s'engage pas sans cesse dans des politiques qui gènent la vie des gens.
Un homme sage n'a pas d'idéologie. Il fait siens les désirs du peuple. Il aide les bons et les mauvais, et ainsi tous deviennent bons. Il fait confiance aux justes comme aux malfaiteurs, et ainsi tous deviennent honnêtes. Pour le sage, personne n'est sans espoir, car il sait enseigner la vertu ; et personne n'est inutile, car il sait faire usage de chacun.
Sur le même sujet, vous pouvez lire cet autre extrait du Dao De Jing.